Bienvenue sur le site du Bassin versant de l'Oudon

Projet LIFE CHERAN.

Retourner au «bon état» des eaux

Les projets sur le Chéran

Le réchauffement climatique global va changer l’intensité et la fréquence des extrêmes météorologiques et climatiques, alerte depuis plusieurs années le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Le dérèglement climatique bouleverse la façon dont l'eau circule dans la nature. Il est crucial de s'adapter aux normes de la météo et du climat pour faire face à ce dérèglement. Le projet Life Revers’eau Chéran répond à cette nécessité.

Les projets ont pour objectif l’amélioration de la gestion quantitative, de la qualité des eaux et des milieux aquatiques en 2027, tout en conciliant les enjeux écologiques, économiques, sociaux et culturels du territoire.

Si vous êtes intéressés par l’une ou plusieurs de ces actions, n’hésitez pas à contacter le bassin de l’Oudon au 02.41.92.52.84 ou par mail à contact@bvoudon.fr.

Sensibiliser les acteurs

Dans le domaine de l'eau, le changement climatique va intensifier les événements extrêmes. Il faudra donc gérer à la fois des périodes de sécheresse intense, à des niveaux inconnus dans le climat actuel, et des précipitations extrêmes susceptibles d'engendrer des fortes inondations, soit par débordement de cours d'eau, soit par ruissellement, notamment dans les zones fortement imperméabilisées.

D’après le Centre de ressources pour l’adaptation au changement climatique, il est attendu :

  • Une modification du régime des précipitations,
  • Une augmentation de la sévérité des étiages des cours d’eau, 
  • Une modification de la saisonnalité des cours d’eau,
  • Une augmentation de la température des cours d’eau, potentiellement impactante sur la biodiversité.

(https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/dossiers-thematiques/milieux/eau/elu#toc-impacts-du-changement-climatique-sur-la-ressource-en-eau)

Faire connaitre la biodiversité et les milieux humides environnant est un facteur de protection des milieux aquatiques et de la biodiversité car nous protégeons ce que nous connaissons.

Planter des haies

Le bocage étant un élément essentiel du paysage pour la qualité et la quantité d’eau, le Syndicat porte des actions pour aider les agriculteurs qui souhaitent planter des haies. Le Syndicat du Bassin de l’Oudon peut vous apporter une aide technique et administrative pour la plantation de haies. Les agriculteurs, particuliers et collectivités souhaitant planter des haies pourront bénéficier d’aides techniques ou financières coordonnées par le Syndicat du Bassin de l’Oudon.

Le Syndicat du Bassin de l’Oudon avance la totalité de la somme puis réalisera une demande de remboursement au planteur à hauteur de 20% de la somme totale.

 

Vous pouvez visualiser une vidéo de France bois forêt ici : https://www.youtube.com/watch?v=dJ7EAbZC1fY

Vous pouvez lire « L’essentiel de la haie » écrit par Bernard M., Daloz A., Jung D., Omnès F., Savinas C. sous la direction de l’Office Français pour la Biodiversité paru en novembre 2023 : https://professionnels.ofb.fr/fr/doc-comprendre-agir/lessentiel-haie

Créer et restaurer de mares

Les mares sont un élément du bocage rendant de nombreux services écosystémiques. Les mares présentent de nombreux intérêts écologiques comme la rétention d’eau pluviale, le stockage de l’eau ou la lutte contre les îlots de chaleur. Ressources d’eau douce exceptionnelles, elles peuvent constituer des foyers de biodiversité et des habitats uniques pour de nombreuses espèces, notamment des espèces rares ou menacées. La richesse biologique des mares est intimement liée à leur bon entretien. Elles peuvent être aussi des zones relais, favorisant la migration et la dispersion de certaines espèces, ou au contraire devenir des pièges pour la faune sauvage. (Source : Tout savoir sur les mares, France Nature Environnement Ain, 2022,  https://www.mares-libellules.fr/uploads/resource/livret-questions-reponses-mis-en-page_6225cb30ec2b0.pdf)

Vous pouvez visualiser une vidéo de la Société Nationale de Protection de la Nature ici (https://www.youtube.com/watch?v=0H2GE2j9rD4&t=90s). 

Créer des zones tampons

Les zones tampons présentent de nombreux intérêts :

  • Elles limitent l’apparition des phénomènes d’érosion et participent donc à la protection des sols ;
  • Elles réduisent les transferts de contaminants (nitrates, pesticides, …) vers le réseau hydrographique et contribuent donc à la préservation de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques ;
  • Elles constituent des biotopes favorables à de nombreuses espèces et participent au maintien et à la restauration des continuités écologiques ;
  • Elles jouent, dans le système de production, un rôle essentiel sur le plan agronomique, fonctionnel, ou encore aux plans énergétiques et de la qualité des paysages.

(Source : Chambres d’agriculture Pays de la Loire, Infrastructures Agroécologiques, https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/etre-agriculteur/reussir-sa-transition-agroecologique/principes-de-lagro-ecologie/infrastructures-agro-ecologiques/)

Vous pouvez visualiser une vidéo de l’Office Français de la Biodiversité ici (https://www.youtube.com/watch?v=pa1NER3B-VI

Renaturer les cours d’eau

Bien que la renaturation des cours d’eau puisse être un sujet de débat entre les acteurs, les bien faits sont notables si les protagonistes concilient leurs intérêts et les usages avec l’intérêt général. Les aménagements assureront la solidarité amont-aval, la solidarité transversale (entre le cours d’eau principal et le milieu connecté), la solidarité verticale (entre le cours d’eau et le sous-sol), la solidarité temporelle (différentes périodes de l’année) pour favoriser le développement des espèces aquatiques, pour diminuer la température de l’eau, pour augmenter l’autoépuration de l’eau. Le transport sédimentaire permettra la création et le dynamisme du cours d’eau. (Source : Office Français de la Biodiversité, MOOC TVB Séquence 5 - Sujet 1 : Continuité écologique au fil de l’eau, https://vimeo.com/464350965).

Vous pouvez visualiser une vidéo du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires : https://www.youtube.com/watch?v=dv08_vz6WUM&t=2s 

Accompagner les communes dans la mise en place d’aménagements favorables à l’infiltration et à l’amélioration de la qualité de l’eau en milieu urbanisé

Le changement climatique, l’augmentation des pluies intenses et l’imperméabilisation croissante des sols du fait de constructions de bâtiments ou routes en matériau artificiel imperméable (asphalte ou béton par exemple) contribuent à augmenter le ruissellement des eaux pluviales, et donc le risque d’inondations. La gestion durable des eaux pluviales est au cœur de nombreux enjeux environnementaux, sociétaux et économiques :

  • La prévention et la gestion des inondations, qui représentent en France métropolitaine le risque naturel le plus important en matière de dégâts matériels ;
  • La préservation et la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques. Du fait des substances polluantes et des micro-organismes qu’elles peuvent véhiculer, les eaux pluviales peuvent avoir un impact significatif sur les écosystèmes aquatiques et marins où elles s’écoulent ;
  • La performance des systèmes d’assainissement des eaux usées ;
  • L’adaptation des villes au changement climatique : nature et végétalisation en ville, lutte contre les îlots de chaleur urbains, etc.

L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne lance un appel à projets pour la renaturation des villes et villages. Voici le lien pour plus de renseignements : https://aides-redevances.eau-loire-bretagne.fr/files/live/sites/aides-redevances/files/Aides-11/AAP/REGL_AAP_renaturation_2024.pdf

Sur le site du bassin de l’Oudon, il est possible d’accéder à des informations ici (https://bvoudon.fr/gestion-quantitative/gestion-integree-des-eaux-pluviales)

Vous pouvez visualiser une vidéo de l’Adopta et d’Infolys ici (https://www.youtube.com/watch?v=dgSpCBjAP2Q)

Accompagner les agriculteurs à tester de nouvelles pratiques agroécologiques

Les urgences climatiques, énergétiques et environnementales touchent l’ensemble des filières. L’objectif pour la France est de diminuer de plus de la moitié les émissions de gaz à effet de serre française, réduire les pressions sur la biodiversité et mieux gérer les ressources essentielles, telles que l’eau.

« Les filières agricoles et agroalimentaires ont vocation à prendre toute leur part dans cette transition majeure pour notre pays, avec les enjeux qui leur sont propres et qui impliquent que l’adaptation de notre modèle de production aille de pair avec la préservation de notre souveraineté alimentaire. Cette transition ne pourra se faire sans un accompagnement des agriculteurs dans ce changement, et sans une territorialisation de la démarche de planification écologique. » (Communiqué de presse, ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, 21 décembre 2023, URL : https://agriculture.gouv.fr/planification-ecologique-7-mesures-concretes-pour-accompagner-les-transitions-du-secteur-agricole).

Le bassin versant du Chéran, dont 65 % des parcelles sont destinés à l’agriculture, doit être de ces territoires référents dans la transition agroécologique. Le Syndicat du Bassin de l’Oudon et le Life Revers’eau Chéran peut accompagner les exploitations agricoles dans leur transition.

En 2024, le Syndicat du Bassin de l’Oudon va lancer des MAEC (Mesures Agro-Environnementales et Climatiques) à l’échelle de l’ensemble du bassin versant de l’Oudon. Des réunions d’informations sont organisés en début d’année 2024 pour communiquer sur cet outil d’accompagnement. Le Syndicat du Bassin de l’Oudon espère l’engagement de nombreuses exploitations agricoles, notamment sur le Chéran. Vous pouvez accéder à plus d’informations, ici (https://bvoudon.fr/qualite-de-l-eau/le-plan-d-action-du-syndicat/les-mesures-agroenvironnementales-et-climatiques)

Une vidéo sera bientôt disponible sur le sujet.

Des actions ont été mises en œuvre, en concertation avec des usagers, habitants, citoyens du bassin versant du  Chéran. Pourquoi pas vous ?

Aménagement du plan d’eau des Hunaudières à Saint-Saturnin-du-Limet

Des travaux sur le ruisseau de la Ridelais (affluent du Chéran), à Saint-Saturnin-du-Limet, ont été effectués sur le plan d’eau des Hunaudières. Ils ont permis d’aménager une zone humide et de restaurer le passage des poissons et des sédiments (continuité écologique).

Les travaux se sont déroulés en plusieurs phases :

  • Ouverture des vannes et pêche de sauvegarde : cette étape permet de se rendre compte si la rivière peut retrouver son lit d’origine avant d’engager les travaux.
  • Entretien et ouverture de la végétation dans l’ancienne zone du plan d’eau pour effectuer les travaux de reméandrage.
  • Suppression du barrage pour permettre à la rivière de retrouver son lit d’origine et rétablir la libre circulation des poissons et sédiments.
  • Reméandrage et mise en place de radiers sur le cours d’eau
  • Aménagement d’une zone humide et de deux mares à la place du plan d’eau pour favoriser l’accueil de la végétation et la dépollution naturelle des eaux.
  • Mise en place d’un cheminement et d’une passerelle pour découvrir ce nouvel espace, se connecter à la voix verte et devenir un lieu de bien-être et de loisirs.

Retrouvez plus d'informations sur les travaux en cliquant ici

Un projet d’aménagement co-porté avec la fédération de pêche sur les communes de Congrier et Saint-Saturnin-du-Limet

Le projet de Congrier/Saint-Saturnin-du-Limet porté par le Syndicat du Bassin de l’Oudon et la Fédération de pêche de la Mayenne concerne 1.5 km du Chéran et le plan d’eau communal (cf. ci-dessous). Après consultation des entreprises, le bureau d’étude Hydroconcept a été mandaté pour réaliser les études préalables à la restauration de la continuité écologique et la qualité hydromorphologique du Chéran à Congrier/Saint-Saturnin-du-Limet.

En septembre 2023, Hydroconcept a expliqué sa démarche auprès des acteurs du projet. Les propositions intègreront les différents enjeux du site, notamment les différents usages du cours d’eau (pêche, promenade, sensibilisation).

 Pour établir un état des lieux et un diagnostic partagé, le Syndicat du Bassin de l’Oudon et la Fédération de pêche de la Mayenne ont souhaité construire un questionnaire à destination de tous. Il est disponible ici (lien à venir).

Etude préalable à la restauration écologique du Chéran : des sources jusqu’à bel orient (La Rouaudière / Saint-Aignan-sur-Roë)

Les cours d’eau se trouvant en tête de bassin versant représentent un enjeu stratégique par rapport à l’objectif de qualité des masses d’eau de surface imposé par la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) à l’horizon 2027. En raison de leur position éloignée des pressions anthropiques, c’est dans ces lieux que l’on trouve le plus souvent les rivières en bon état au sens de la Directive européenne. Ces cours d’eau ont une importance fondamentale dans le bon fonctionnement d’un bassin versant. Leurs bassins versants contribuent à la formation des pics de crues du fait des temps de concentration importants des écoulements et limitent aussi la sévérité des étiages grâce aux zones humides et leur capacité d’infiltration. De plus, ils jouent un rôle d’épuration physico-chimique grâce notamment à la végétation. Les têtes de bassin versant sont alors importantes pour leur fonction hydrologique et physico-chimique.

Le Chéran prend sa source en Forêt du Bois d’Andigné (La Rouaudière). Le linéaire de l’étude est d’environ 5 800 mètres pour le Chéran et 5 000 mètres pour les petits affluents. Le bassin versant présente une surface d’environ 10.9 km2.

L’étude portera sur les éléments suivants :

- Restauration de la morphologie des cours d’eau et des ruisseaux en tête de bassin versant (problématique drainage),

- Réduction de l’impact des plans d’eau en tête de bassin,

- Développement et valorisation du complexe bocager (haies, mares, prairies) et ses capacités d’infiltration,

- Réalisation de zones tampons,

- Réduction de la vulnérabilité au risque d’inondation

À la suite d’une consultation, le bureau d’étude CEREG a été mandaté pour mener à bien cette étude.

Etude préalable à la restauration hydromorphologique du Chéran aval (La Boissière/Châtelais)

Un cours d’eau s’écoule d’amont en aval. Les poissons circulent d’amont en aval et d’aval en amont. Il est alors important d’avoir un cours d’eau qui, dans sa globalité, fonctionne de manière naturelle pour laisser place à une biodiversité et une nature verdoyante.

Le premier obstacle à la continuité écologique sur le Chéran se situent à environ deux kilomètres de la confluence avec l’Oudon. Le Syndicat du Bassin de l’Oudon souhaite alors ouvrir la circulation piscicole et sédimentaire sur environ trois kilomètres (du Château de La Boissière au Pont du Buron). Plusieurs objectifs sont visés par ce projet : écologiques, piscicole, paysagers, entretien. 

L’étude, menée par le bureau d’étude Hydroconcept, a été découpé en deux parties :

- Amont : Château de La Boissière

Les différents milieux humides (barrage, zones humides latérales et douve) sont intégrés dans le périmètre de l’étude.

Le diagnostic met en évidence une qualité morphologique globale plutôt bonne du Chéran aval cependant :

· Les indicateurs biologiques montrent une qualité médiocre de la masse d’eau (invertébrés et macrophytes). L’IPR est de bonne qualité mais avec densité de poissons faibles.

· La qualité physico-chimique est déclassée en moyen à médiocre notamment au regard des paramètres phosphates et phosphore total

L’ouvrage du Château de la Boissière est le principal obstacle sur ce tronçon et altère la qualité morphologique du Chéran sur un linéaire de 1000 m (homogénéisation des écoulements, colmatage des substrats, rupture de continuité…).

Sur le plan patrimonial, le site est inscrit aux Monuments Historiques. Il est rappelé que le château est construit sur une butte d’argile pouvant être sujette aux phénomènes de retrait/gonflement des argiles. Il est impératif de conserver un niveau d’eau suffisant pour éviter ces phénomènes et préserver le bâti.

A ce jour, plusieurs scénarios sont à l’étude.

- Aval : aval du château de la Boissière jusqu’au Buron

Cette partie concerne l’étude de trois obstacles à la continuité écologique : Seuil de La Poissonnerie, seuil du Chalonge, seuil du pont du Buron.

Vous pouvez trouver ci-dessous la synthèse de l’état des lieux du seuil de La Poissonnerie :

Le seuil de la Poissonnerie et sa zone d’influence se situent dans le périmètre de protection du site classé Pierre dressée du Haut Bois et dans le périmètre de protection du site inscrit Pierre dressée des Fontenelles.

Vous pouvez trouver ci-dessous la synthèse de l’état des lieux du seuil du Chalonge :

Vous pouvez trouver ci-dessous la synthèse de l’état des lieux du Pont du Buron :

Lieu-dit « La Jaunaie » (Congrier)

Lors de la caractérisation des plans d’eau du Chéran amont, dans le cadre de l’élaboration du Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau (P.T.G.E.) (avec lien vers la page PTGE Projet de territoire pour la gestion de l'eau | Bassin versant de l'Oudon (bvoudon.fr)), les propriétaires du plan d’eau de La Jaunaie ont été rencontré. Au cours de la discussion, les propriétaires ont montré leur intérêt pour la suppression de leur plan d’eau.

Une étude préalable à la suppression, afin d’établir plusieurs scénarios d’aménagement, va être réalisé en 2024.

Lieu-dit « La Charmille » (Saint-Aignan-sur-Roë)

Au lieu-dit « La Charmille », en raison de leur impact hydromorphologique et hydro-biologique, deux seuils ont été supprimés en 2023.

Plantation de haies

Les haies rendent de nombreux services écosystémiques (soutien, cultures, approvisionnement, régulation).

Jusqu’en 2027, le LIFE Revers’eau Chéran permet aux acteurs qui le souhaitent de planter un minimum de 100 mètres linéaire.

Année

Nombre de planteurs

Nombres de mètres linéaires plantés

2023-2024

11

10 171

2024-2025

 

 

2025-2026

 

 

2026-2027

 

 

Rendez-vous eau Chéran

L’étude sociologique (lien vers l’étude : https://bvoudon.fr/life-cheran/les-habitants-avec-le-futur-du-cheran) a montré que/qu’:

  • Les acteurs avaient une appétence pour le dialogue sur les enjeux du Chéran
  • Les acteurs étaient inquiets sur le niveau d’eau
  • Les acteurs méconnaissaient les responsabilités et les comportements à adopter lorsqu’ils sont propriétaires
  • Les acteurs ont une mauvaise lecture du positionnement et du rôle du Syndicat du Bassin de l’Oudon
  • Les acteurs s’éloignaient de la nature
  • Il n’y avait pas de consensus sur l’appréciation de la qualité des eaux
  • Les communes de Saint-Aignan-sur-Roë et Congrier témoignaient d’enjeux plus forts
  • Il y avait une controverse sur les barrages
  • Les pressions agricoles et industrielles étaient identifiées, par les acteurs, comme pouvant être négatives

« Rendez-vous eau Chéran » est un espace de discussion, de sensibilisation et de formation à destination de sept publics différents : Aménagement du territoire, riverains de cours d’eau, exploitations agricoles, entreprises, jeunes, grand public, activité pêche.

Pour chaque type de public, les dates et lieux des rendez-vous eau Chéran vous seront communiqués sur le site internet et les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) du bassin de l’Oudon ainsi que par la presse.  

  1. Aménagement du territoire

La relation aménagement du territoire – gestion de la ressource en eau prend une place de plus en plus dans la fabrique des communes ces dernières années. La Gestion Intégrée des Eaux Pluviales (GIEP) est la principale actrice de cette nouvelle gestion de l’eau en milieu urbanisé.

En partenariat avec la Commission Locale de l’Eau du bassin de l’Oudon, le Life Revers’eau Chéran a organisé une soirée sur la GIEP le 16 novembre 2023 à Renazé, afin de présenter la thématique aux élus et techniciens du bassin de l’Oudon. A ce sujet, plus d’informations sont accessibles ici (https://bvoudon.fr/gestion-quantitative/gestion-integree-des-eaux-pluviales)

  1. Riverains de cours d’eau

Les propriétaires de berges sont les plus proches acteurs du cours d’eau. Le Code de l’Environnement (article L. 215-14 et suivants) souligne que l’entretien est obligatoire et doit être réalisé par le propriétaire riverain. Il comprend l’entretien sélectif de la végétation et l’enlèvement des embâcles (débris obstruant le lit d’un cours d’eau). De l’amont à l’aval, chacun est solidaire pour contribuer à la bonne qualité des eaux et des milieux aquatiques. La connaissance du cours d’eau et des acteurs offrant un accompagnement permet une meilleure protection de l’environnement proche.

Une première journée de sensibilisation s’est déroulée à Saint-Aignan-sur-Roë le 21 novembre 2023. Le Life Revers’eau Chéran s’est accompagné du Département de la Mayenne, de la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire, du CPIE Mayenne – Bas-Maine et de la Fédération de la pêche de la Mayenne pour exposer les bienfaits et techniques d’entretien de la ripisylve ainsi que sur les possibles valorisations du bois.

  1. Exploitations agricoles

Le bassin versant du Chéran est un territoire à dominante rurale avec des exploitations en polycultures-élevage et, comme ailleurs, le développement d’une spécialisation dans les grandes cultures. Au cours des rencontres de l’étude sociologique, l’agriculture a émergé comme une source de pression qualitative et quantitative sur la ressource en eau. Pour autant, de nombreuses règlementations et actions sont mises en œuvre par le milieu agricole.

  1. Entreprises

Bien que le territoire soit majoritairement tourné vers l’agriculture, des activités industrielle, artisanales et commerçantes sont implantées sur le bassin versant par exemple : Dirickx (conception et fabrication de portails, clôtures et grillages à Renazé), Mène (mécanique de précision à Congrier), Qualiplac Aluminium (Composants en aluminium à Saint-Saturnin-du-Limet). A l’instar de l’agriculture, les entreprises sont perçues comme un domaine d’activité dégradant la qualité des eaux du Chéran.

  1. Jeunes

Les jeunes générations sont les usagers, les consommateurs et les producteurs de demain mais aussi un canal privilégié de diffusion de l’information. Sensibiliser ce public aux enjeux environnementaux est alors un objectif pour atteindre les objectifs climatiques globaux.

  1. Grand public

Les jeunes sont les futurs acteurs territoriaux, il est important de leur transmettre l’information de manière transparente. Leurs parents et grands-parents sont les acteurs d’aujourd’hui. Ils sont les héritiers d’un passé marqué par une vision surannée de la ressource en eau. Il convient alors de s’adresser à toutes les générations pour un avenir commun durable.

A travers la carte, vous pouvez visualisez géographiquement les différents projets d’aménagement, de communication et de sensibilisation mis en œuvre dans le cadre du projet Life Rervers’eau Chéran

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à jour le: 21/02/2024 - 14:33